Le 2ème APERANDO !
Lire le carnet de l'édition précédente: Le 9ème apéro-mobile !
Ce deuxième APERANDO, a lieu exactement au même endroit et à la même date (un an jour pour jour), que la première édition.
Le casting a cependant quelque peu changé, le groupe d'apéro-randonneurs est désormais passé de cinq à huit (avec 3 filles !) et de nombreux baptêmes: Belette, Mimi et Didoo. Ces derniers ont été néanmoins pris en charge par un groupe d'apéro-mobilistes plus expérimentés: Pikibou, Tito, la Cave, la Momie et Apéroman (pour ces trois derniers, c'est le second APERANDO).
Après, avoir passé Las Illas, nous allons direction la Stèle des évadés où nous garons les véhicules. Nous respectons le même rituel que lors de la précédente édition: photo devant la stèle, préparation des sacs et cette fois nous y ajoutons la dégustation de la tarte aux oignons de Belette.
Rapidement nous commençons à entrer dans la forêt de Fonfrède, qui doit nous conduire à Céret ! Nous essayons de rester relativement sobres sur les 500 mètres qui nous séparent de l'embranchement du GR10 (que nous n'avions pas trouvé la dernière fois). Après quelques hésitations nous finissons par le trouver. En effet, il n'est pas signalé en venant de la stèle, il entre directement dans la forêt et il est assez étroit. Ouf !!!
L'équipée se dirige alors à travers la forêt et multiplie les check-points. La pluie viendra nous importuner un petit moment, histoire peut-être de nous faire penser à l'ultime édition. Le GR descend de façon parfois assez abrupte (-850 mètres), ainsi nous redoublons de prudence, car le sol mouillé, des chaussures pas toujours très adaptées à la marche et l'alcool étaient autant de facteurs périlleux.
Très vite nous voyons Céret et entendons les musiques des différentes bodégas, qui montent vers nous en formant un joyeux brouhaha. En réalité, nous sommes encore assez loin de la ville, et l'alcool qui coule dans nos veines ne fait que renforcer cette impression de mirage...
Nous suivons donc un canal d'arrosage et nous entrons dans les premiers mas. Déjà, nous sortons le mousseux pour célébrer l'arrivée, tout en pensant à cacher une bouteille pour le retour...
En arrivant dans la féria, par ces mas reculés, nous évitons tous les contrôles de sécurité qui interdisent les bouteilles en verre (ce qui est logique), et parfois même l'alcool (bon là, faut pas déconner non plus !).
Rapidement, nous rejoignons la foule, qui ne tardera pas à avoir à son tour une belle alcoolémie ! Nous retrouvons l'Empereur (qui est pleinement conscient de la beauté de notre acte, pour être venu nous chercher lors de la première édition) et le Vieux et buvons avec eux !
Quand arrive l'heure du retour, après quelques hésitations et avoir récupérer le mousseux, nous organisons un ingénueux (mais pas encore au point), système de rotations, afin de descendre les véhicules de la stèle vers Céret.
Seules les filles (moins bourrées que nous), conduirent et toutes passèrent avec "succès" l'épreuve du ballon (1), alors que le parking de la grande surface jouxtant le point de contrôle de la maréchaussée affiché déjà complet de personnes à qui on avait fraîchement retirer le permis... Ils sont forts ces enculés !
(1) Entre nous, passer avec succès l'épreuve du ballon, c'est faire le score le plus élevé.